Corquoy
Horaires d’ouverture :
- Lundi 8h30-12h30
- Mardi/Vendredi : 9h-16h
- Jeudi 12h45-16h45
Depuis le 1er janvier 2019, les communes de Sainte Lunaise et Corquoy viennent de fusionner. Sainte-Lunaise fait partie désormais d’un hameau de la commune de Corquoy. Vous pouvez néanmoins vous adresser auprès de la mairie de Corquoy.
Entouré par les communes de Lapan, Châteauneuf-sur-Cher, Lunery, Venesmes, Sainte Lunaise, Primelle, Corquoy est situé à 22 km au Sud-Ouest de Bourges, la plus grande ville à proximité. Situé a 150 m d’altitude, Corquoy offre à l’Ouest un plateau uni et à l’st une vallée arrosée par le Cher dans lequel se jette le ruisseau « Nantuelle » parcourant un kilomètre dans la commune. Les forêts domaniales de Thoux et la forêt sectionnale de La Roche domaniale de Soudrain entourent les trois hameaux constituant la commune. La commune est composée des hameaux de Effes, Le bourg et La roche. Le type d’habitat est rural. Jusqu’au XIème siècle, Corquoy s’appelait Corciacum. L’orthographe de son nom s’est modifiée plus de quinze fois pour devenir Corquoy en 1789. Ses habitants sont appelés les Corquoysiens et les Corquoysiennes. En 1866 la population était de 589 habitants.
Patrimoine culturel
Au XIXème siècle, lors de travaux effectués autour de l’église, Monsieur Lemoine, propriétaire du terrain, découvre plusieurs sortes de sépultures médiévales datant probablement des Xème et XIIème siècles. Des monnaies romaines sont découvertes au même endroit mais ne forment pas un ensemble suffisant pour attribuer une origine antique à l’agglomération. En revanche, des témoignages d’une activité intense foisonnante pour le Moyen Âge sont présents. L’église paroissiale Saint Martin remonte vraisemblablement au Xème siècle.
Lavoir, puits et abreuvoir : Chemin de Guébaron
Pont Eiffel « Effes /La Roche »
Site privé
Prieuré de Grandmont
1186: Grantmont / 1215-1320: Grandimontensis
1457: Gramont / 1490-1772: Grandmont
Ce nom générique est emprunté à la résidence de la maison mère en Limousin. Cette maison fut fondée vers le milieu du XIIème siècle, sous l’abbé Etienne de Ligiac (1140-1203). Sa situation dans un vallon étroit qui aboutit à la rive gauche du Cher convient aux principes sévères de cet ordre.
Les premiers religieux dont nous connaissons les noms sont:
Giradus de Grantmont (1186)- Ademarus, prieur (1215), peut-être Jacobus (1300), Aymericus de Javelle, prieur (1320), Bernadus Reynaudi (1320), Yterius Auberici (1320), Guillermos Audrandi (1320).
L’abbaye luttait avec l’Archevêché de Bourges en 1299. le pape Jean XXII maintint ce prieuré. La sobriété voulue de l’architecture est conforme à la vie des religieux de l’ordre grandmontain, composé d’ermites.
A l’intérieur du prieuré, on remarque encore aujourd’hui une peinture du XIIIème siècle représentant la Sainte Vierge sous un dais et portant l’enfant Jésus. Dans la crédence du sanctuaire se trouvait une statue de Notre-Dame-de-Pitié. Les gens du pays l’appelaient naïvement « Le bon Saint Grandmont » et le lundi de Pâques, ils venaient faire un pèlerinage au pied de la statue.
Attention, la mairie ne se trouve pas à côté de l’église mais à Effes.